Pollution : des industriels éco-responsables ?

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Une recherche récente montre que l’automobile (ou l’automobiliste) apparaît comme l’élément clé du débat sur la qualité de l’air en milieu urbain, à la fois dans les discours des Franciliens interrogés et dans les médias analysés. L’objectif de ce dossier est de montrer comment les constructeurs automobiles et les pétroliers se positionnent dans ce débat, à travers l’analyse des documents qu’ils éditent (brochures, dépliants) et leurs prises de parole dans les médias nationaux et régionaux.

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Sommaire :
Les industriels soignent leur image
La déresponsabilisation de l’automobiliste
Conclusion

Ce texte est une exploitation de la thèse de Mathieu JAHNICH [[Mathieu JAHNICH, Le traitement multimédiatique d’un risque pour la santé. Étude d’un cas : le problème des gaz d’échappement. Thèse de doctorat de l’ENS de Cachan soutenue en septembre 2003.]]. Ce travail repose notamment sur l’exploitation de plus de 1500 documents diffusés en France pendant l’année 2000 sur le thème de la pollution de l’air :
— articles de la presse quotidienne, hebdomadaire et mensuelle nationale et parisienne (Le Parisien, Le Figaro, Le Monde, Les Échos, Libération, L’Express, Marianne…) – 708 articles ;
— magazines et nouvelles de journaux télévisés des 7 chaînes hertziennes de l’époque (TF1, France 2, France 3 National et Paris – Île-de-France – Centre, Canal +, La Cinquième, Arte et M6) – 441 documents visuels ;
— chroniques et nouvelles de journaux parlés des grandes radios françaises (France Info, France Inter, Radio Bleu, BFM, Europe 1…) – 213 documents sonores ;
— brochures, dépliants, affiches diffusés par les institutions (ADEME, Ministères, villes…), les industriels (Elf, Toyota, Peugeot…) et les associations (APPA, Fédération Atmo, Greenpeace…) du domaine – 264 documents.

Concernant les émissions télé et radio, la sélection a été faite en utilisant la base de données de l’Institut National de l’Audiovisuel et les archives Internet des médias (les radios notamment). Les articles de presse ont été réunis grâce au service de documentation de la Direction de la Protection de l’Environnement de la Mairie de Paris. Quant aux brochures, dépliants et affiches, ils ont été obtenus par contact direct auprès des institutions, industriels et associations concernés.

Les industriels soignent leur image

Concernant la lutte contre la pollution, les industriels de l’automobile mettent en avant leur domaine de compétences et soulignent les efforts qui ont été effectués.

Ils veulent ainsi corriger l’image de pollueur qui leur colle à la peau comme l’explique François Bellanger, « consultant en innovation et perspective », sur le plateau d’Yves Calvi :

« Les constructeurs s’engagent un petit peu dans des chantiers qui sont des chantiers d’image qui est de dire : mais regardez, nous on essaye de faire des efforts. Et on le voit très bien en matière de communication lorsque un grand constructeur français vend par exemple à La Poste des voitures GPL vous avez sur le côté de la voiture ‘la Poste roule au GPL’ et vous avez la marque du constructeur. Donc on voit aujourd’hui qu’il y a un certain nombre d’entreprises, notamment des constructeurs, qui essayent de faire des efforts et qui essayent de montrer et bien que la voiture ça pollue pas » (« Calvi Expertise », La Cinquième, 30/09/2000).

Les objectifs sont avant tout économiques : « Outre la volonté de préserver la planète et la qualité de l’air, [la démarche des constructeurs] s’appuie sur un constat simple : l’automobile ne pourra se développer durablement qu’en s’affranchissant des nuisances qu’elle engendre. Embouteillages, pollution, effet de serre, bruit, épaves… sont les pires ennemis de l’automobile [et des constructeurs !] » (brochure « Automobile et qualité de l’air », Comité des Constructeurs Français d’Automobiles).

Les progrès réalisés sont largement mis en évidence dans les médias et les brochures. Au niveau des moteurs, « le moteur ‘propre' » (Les Échos, 26/05/2000) est arrivé, qu’il soit essence ou Diesel : le nouveau moteur VVT-i de Toyota « se conforme déjà à la Phase IV de la réglementation européenne sur les émissions qui n’entrera en vigueur qu’en 2005 ! » (brochure « Avensis », Toyota), « aujourd’hui, [la motorisation Diesel] a conquis une aura technologique tout en se payant le luxe de donner des leçons de protection de l’environnement » (Le Monde, 13/03/2000).

Au niveau des traitements des gaz d’échappement : les pots catalytiques, pots d’oxydation et autres filtres à particules (filtre miracle) : « une 607 Diesel émettra 300 fois moins de particules de combustion qu’une 404 Diesel de 1963 » (Le Parisien 75, 13/01/2000).

Avec les motorisations hybrides : « dès l’année prochaine, PRIUS vous attendra chez votre concessionnaire Toyota. Et vous découvrirez la première contribution sérieuse du XXIe siècle à la défense de l’environnement » (dépliant « En l’an 2000 la voiture passe au vert », Toyota).

Les progrès dans le domaine des carburants : « Elf Optane Evolution. 25 % de pollution en moins (par rapport à des carburants de qualité ordinaire) » (dépliant « Le plomb disparaît », Elf) ; « Aquazole – Un peu d’eau dans le gazole, beaucoup d’air dans la ville » (dépliant « Aquazole », Elf) ; « offrir des véhicules au GNV à votre ville, c’est une grande bouffée d’air » (brochure « Transports au gaz naturel », GDF)…

D’après la plaquette de la V70 (« V70 », Volvo), le constructeur Volvo a atteint le summum de la propreté avec ce modèle qui nettoie l’air extérieur ! [[Le véhicule est aussi équipé d’un filtre intérieur : « dans l’habitacle de la Volvo V70, l’air que vous respirez est plus pur qu’à l’extérieur ». Mais le système PremAir est placé à l’avant du véhicule, il traite l’air qui ne pénètre pas dans l’habitacle, l’air extérieur. Il faudrait se renseigner auprès de Volvo pour avoir connaissance des tests qui ont sûrement été effectués sur l’efficacité de ce filtre… Aucun renseignement n’est donné dans la brochure. ]] En effet, « le nouveau convertisseur PremAir […] élimine l’ozone terrestre de l’air extérieur […] lorsque vous conduisez ». Il est « constitué d’un revêtement installé sur le radiateur et qui transforme l’ozone en oxygène lorsque l’air passe au travers du radiateur quand le véhicule est en mouvement […] Grâce au convertisseur, jusqu’à 75 % de l’ozone est alors transformé en oxygène ». Après le passage du véhicule, l’air extérieur est donc plus propre qu’avant…

Étant donné que les industriels participent à la lutte contre la pollution, voire sont en passe de régler ce problème – « dans dix ans […] on en reparlera plus » (« Le téléphone sonne », France Inter, 31/03/2000) – ils peuvent se parer de toutes les vertus écologiques :

— « Au delà de son métier de transporteur, la RATP est un acteur urbain qui contribue, à de nombreux égards, à la qualité de la vie en ville ». « Aujourd’hui, les transports publics offrent d’ores et déjà de nombreux atouts écologiques » (dépliant « Écologie urbaine n°1 », RATP).
— « Chez Toyota nous croyons fermement que l’avenir de l’automobile est sous le signe du vert : moins de pollution, moins de consommation énergétique, moins de gaspillage de matériaux » « depuis 1995, Toyota a mis toute la puissance de ses laboratoires de recherche au profit de la voiture verte. Nous avons étudié toutes les techniques et nous avons lancé Prius, le premier véhicule hybride produit en série » (dépliant « En l’an 2000 la voiture passe au vert », Toyota).
–« Recherche et développement, marketing et distribution, de l’extraction à la consommation quotidienne, le respect de l’environnement fait partie intégrante de la stratégie de Elf » (journal « Évolution, la route sous un meilleur jour n°4 », Elf).
— « La mise en place du système de filtre à particules s’inscrit dans une stratégie d’ensemble d’Automobiles Peugeot en faveur des réductions des émissions polluantes, et de l’environnement en règle générale » (brochure « 607 », Peugeot).

Les noms mêmes des produits évoquent la protection de l’environnement avec l’inévitable couleur verte : « Gaz de France, nous développons des technologies innovantes comme les ‘chaudières vertes’ (à basse production d’oxyde d’azote) » (brochure « Ensemble, vivons la vie », GDF) ; « GNVert, filiale de Gaz de France » (dépliant « Zoom sur les véhicules au GNV », GDF) ; « Moteurs Ecotec. Une nouvelle génération de moteurs Opel extrêmement économiques et peu polluants » (brochure « Vectra », Opel)…

Ces progrès techniques sont incontestables. La question que l’on doit se poser en ce qui concerne la lutte contre la pollution de l’air par les modifications de comportements est la suivante : est-ce que l’association « voiture récente = voiture propre » est présente dans la tête des gens ? Si oui, est-ce que cette association est un frein à la mobilisation, notamment en cas de pic de pollution ? Pour des éléments de réponse à ces questions, vous pouvez consulter les dossiers dans la rubrique PUBLICS ou contacter l’auteur de la recherche.

La déresponsabilisation de l’automobiliste

À plusieurs reprises au cours de l’année 2000, les journalistes ont relevé le paradoxe entre les préoccupations écologiques des Français et leurs actes : « Automobile : schizophrénie française » « Automobilistes au quotidien et écologistes dans nos têtes » (Le Nouvel observateur, 21/09/2000) ; « dans les intentions affirmées, les français sont finalement assez écolos, ils disent qu’ils préfèreraient laisser leur voiture s’ils pouvaient mais la prennent quand même, donc il y a une distance entre l’intention et l’acte » (« BFM Environnement », BFM, 06/10/2000).

Une fois ce paradoxe souligné, les « anti-automobiles » (modérés ou non) proposent de modifier les comportements pour les rendre compatibles avec les intentions. Bien évidemment, les industriels ne sont pas d’accord et ils utilisent le même constat pour mettre en avant l’intérêt des avancées techniques. « Les français sont-ils réellement près à relativiser l’importance de la voiture dans leur vie ? » (Le Monde, 21/01/2000). La réponse est non : « contrairement aux idées reçues, ce sont les industriels et les fabricants plus que les consommateurs qui jouent ici le rôle moteur » (Les Échos, 13/04/2000). Pour lutter contre la pollution, mieux vaut donc agir techniquement tout de suite que d’attendre un hypothétique changement de comportement des individus.

Cette position des industriels est appuyée par un discours centré sur leurs capacités à résoudre seuls (ou presque) le problème de pollution. Le rôle de la technologie pour la lutte contre la pollution est mis en avant par l’emploi de qualificatifs à forte connotation positive et à fonction sécurisante comme : « le filtre miracle est arrivé » (Libération, 07/02/2000), « On a des sauts technologiques qui se font de plus en plus rapidement, et on a là l’apothéose, c’est le filtre à particules pour les véhicules Diesel » (« BFM Environnement », BFM, 08/03/2000) ; « De véritables révolutions technologiques se sont produites aussi bien dans les motorisations essence que Diesel » (journal « Évolution, la route sous un meilleur jour n°4 », Elf) ; « Common rail : c’est un procédé d’injection directe haute pression sur les nouveaux moteurs Diesel […] Ce procédé contribue à changer l’image du Diesel devenu très performant et moins polluant » (journal « L’instant Elf n°5 », Elf) ; etc.

Ces résultats viennent appuyer une analyse datant de 1996 de la presse quotidienne (Le Monde, Libération, Le Parisien, Le Figaro, France Soir) et des journaux télévisés (TF1, France 2 et France 3) sur la pollution atmosphérique qui avait déjà montré la prédominance des solutions techniques sur l’idée d’une responsabilité de l’automobiliste [[Akila NEDJAR-GUIR, Le thème de l’environnement dans les médias généralistes : l’analyse des cadres discursifs, Thèse de doctorat de 3e cycle de l’ENS de Lyon, soutenue le 22 décembre 2000. ]].

Les industriels montrent également que les révolutions technologiques sont encore à venir, notamment avec la pile à combustible : « cette technique offre l’avantage de supprimer toute pollution et d’être parfaitement silencieuse. Le rêve ! » (Le Journal du Dimanche, 11/01/2000) ; « la solution miracle » « Non polluante, silencieuse et génératrice d’énergie à gogo, la pile à combustible pourrait faire marcher les voitures » (Libération, 04/04/2000) ; « Graal technologique » (Le Figaro, 13/06/2000) ; « technologie prometteuse » (Le Parisien 75, 26/06/2000) ; « le véhicule à pile à combustible c’est quelque chose d’extrêmement prometteur » (« Le téléphone sonne », France Inter, 20/01/2000)…

Ainsi : « les pétroliers et les fabricants de véhicules disent que d’ici dix à quinze ans il n’y aura plus de problème de pollution de ce type grâce aux moteurs ultra performants et aux nombreuses innovations qui auront vu le jour » (Le Figaro, 18/01/2000) ; « Une qualité de l’air surveillée depuis plus de 40 ans, qui s’améliore sans cesse et continuera à s’améliorer grâce aux progrès techniques dans tous les domaines au point de ranger bientôt la pollution parmi les problèmes résolus » (dépliant « La route en Île-de-France en quelques faits et chiffres », Union Routière de France). Dans ces conditions, pourquoi l’automobiliste devrait-il laisser sa voiture au garage ?

Le respect des normes européennes est un argument de poids concernant les avancées technologiques. Premièrement parce que les normes sont durcies régulièrement : « la voiture va devenir graduellement de plus en plus propre. […] Il y a des normes nouvelles comme les normes Euro 4 en 2005. L’industrie s’engage d’ici 2008 à abaisser encore les normes de pollution » (« BFM environnement », BFM, 09/10/2000) ; « Dans le cadre de l’Union Européenne, les directives futures appelées ‘Euro 3’ en 2000 et ‘Euro 4’ en 2005, concernant les carburants et les moteurs permettront de régler le problème de la pollution urbaine due aux transports routiers d’ici à dix ans » (journal « L’instant Elf n°5 », Elf).

Deuxièmement parce que les industriels sont en avance par rapport aux normes : « [le moteur VVT-i de Toyota] se conforme déjà à la Phase IV de la réglementation européenne sur les émissions qui n’entrera en vigueur qu’en 2005 ! » (brochure « Avensis », Toyota) ; « BP n’a pas attendu 2005 pour appliquer les normes qui visent à réduire considérablement la teneur en soufre des carburants Diesel et les émissions associées » (dépliant « BP Diesel Ecology », BP) ; etc.

Cette priorité donnée à la technologie par rapport aux comportements est bien entendue inversée quand il s’agit de restreindre la liberté, le plaisir des automobilistes : pas question de brider les voitures ! Dans ce cas, les constructeurs brandissent la carte de la responsabilisation des conducteurs ! (ce qui, bien évidemment plaît aux automobilistes) : « toute mesure coercitive n’est pas une bonne mesure. Par contre des mesures qui appellent à la conscience du conducteur et qui lui permette de décider lui même [paraissent] en tout cas plus préventif » (« Le journal », France 2, 10/01/2000), « l’intérêt de cette alarme de survitesse, c’est de permettre un meilleur autocontrôle, de mieux responsabiliser le conducteur par rapport à la vitesse à laquelle il roule » (« 20 heures », TF1, 19/01/2000)…

Enfin signalons que la déresponsabilisation des automobilistes est amplifiée par un certain nombre d’arguments qui cherchent à relativiser et le risque sanitaire et la responsabilité de l’automobile.

— Concernant le risque sanitaire, il s’agit d’insister sur les incertitudes scientifiques et de relativiser la gravité du problème : « La pollution atmosphérique s’accompagne parfois de symptômes tels que gêne respiratoire, irritation des yeux et de la gorge. Mais qu’en est-il des effets réels sur la santé ? Pour l’heure, les médecins ont du mal à s’accorder sur le sujet » ou encore, dans la même brochure, « Enfin, sans négliger leur importance, il est reconnu que les effets de la pollution sur la santé sont sans commune mesure avec les dégâts provoqués par le tabac ou l’alcool […] responsables de dizaines de milliers de morts chaque année. Selon un rapport de l’Académie des sciences, l’impact de la pollution sur la santé en France s’établit entre trente et cent années de vies perdues par an, contre six cents pour les allergies aux piqûres de guêpe et un million pour le tabagisme. Le risque doit donc être pris au sérieux, mais non surestimé » (brochure « Automobile et qualité de l’air », Comité des Constructeurs Français d’Automobiles).
— Concernant la responsabilité de l’automobile, l’idée est de montrer qu’il existe une quantité d’autres sources de pollution : « avec l’industrie, les centrales thermiques et le chauffage domestique, le transport -voitures, camions, bus- est l’une des sources d’émissions » (brochure « Automobile et qualité de l’air », Comité des Constructeurs Français d’Automobiles) ; « la nature produit trente fois plus de dioxyde de carbone que l’homme. Sur les 5 milliards de tonnes d’origine anthropique émises chaque année, un quart provient des centrales thermiques, 23 % des activités domestiques, 21 % de l’industrie et seulement 10 % de la circulation routière » « Le parc de véhicules européen représente 12 % des émissions anthropogéniques de CO2 du continent, et 2 % à l’échelle mondiale. » (brochure « Gaz carbonique et effet de serre », Comité des Constructeurs Français d’Automobiles)…

Conclusion

Finalement, la stratégie des industriels n’est évidemment pas de nier le problème, mais de déresponsabiliser l’automobiliste en agitant trois familles d’arguments : les aspects positifs de l’usage de l’automobile (mobilité, confort, plaisir…), les progrès spectaculaires de la technique confortés par les normes européennes (progrès actuels et futurs) et la relativisation du risque sanitaire (incertitude et gravité) et du rôle de l’automobile (parmi bien d’autres sources).

Cette posture des constructeurs et des pétroliers mise en évidence à partir de documents diffusés en 2000 est toujours d’actualité en 2005. Il suffit pour s’en convaincre de consulter quelques campagnes récentes de communication environnementale :

— « Plus performants, moins polluants. BP Ultimate. Une nouvelle génération de carburants pour vous » « Vous souhaitez évidemment obtenir le meilleur de votre moteur : de meilleures reprises, une conduite plus souple et plus confortable, bref, un moteur plus performant… Mais bien sûr, sans polluer davantage. BP a pensé à vous en concevant BP Ultimate, la nouvelle génération de carburants haute technologie […] » (affiches et dépliants déposés dans les stations services BP début 2005).
— « Volvo XC90. La nature est si belle que, pour la découvrir, il fallait un 4×4 aussi beau et respectueux. Son dispositif anti-retournement, son système de protection anti-collision et son système PREMAIR qui transforme l’ozone nocif en oxygène, sont là pour vous offrir autant de confort et de sécurité à ses occupants qu’à leur environnement. […] » (publicité Volvo parue dans Le Monde 2 du 21/05/2005).
— « Avoir toujours de l’énergie en réserve… et faire éclore d’autres solutions. Le temps est plus que jamais à la mobilité. La découverte de nouvelles ressources pétrolières et un objectif majeur pour Total. Mais ce n’est pas le seul. Ainsi nous développons des carburants innovants et performants, toujours plus respectueux de l’environnement. Pour continuer d’avancer » (publicité Total parue dans Le Monde 2 du 24/09/2005).
— « Désir de Diesel. Moteurs Diesel D-4D. 4 fois plus désirables. Une sobriété séduisante. Des performances étonnantes. Des émissions exceptionnellement basses. Des reprises et des remises envoûtantes. » (campagne promotionnelle Toyota septembre-octobre 2005)

Il est intéressant par ailleurs de mettre ce discours des industriels en perspective face aux perceptions de la population. Le même travail de recherche de Mathieu JAHNICH met par exemple en évidence que l’automobile est très fortement associée au phénomène de pollution en milieu urbain. Pour en savoir plus sur ces aspects, vous pouvez consulter la rubrique [->rub5] de SIRCOME ou bien contacter l’auteur de la recherche.

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